Fanzine n° 1 (p. 6 & 7)
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Chroniques des membres

Comment se faire "Vézer" la tête ...

Le week-end du 4 juillet, quelques amis et moi-même avons redéfini le mot galère pour les ravers. Galère : n.f. recherche d'une teuf à partir d'un plan d'accès bidon, succession de moultes aventures plus ou moins marrantes, pour apprendre plus tard que la dite teuf n'a pas eû lieu.
Apsara et TIP décident de faire une teuf. Au programme, Synchro (dont le dernier album est définitivement une bombe), Ray Castle (un australien qui apparemment en fait rêver plus d'un), Orphée et d'autres artistes de TIP. Sympa. Un seul problème : pas de lieu le jour même. Cependant, durant la nuit du 4 juillet, ce point litigieux semble être réglé.
Les plans d'accès sont libérés, tardivement certes, mais libérés. Après plusieurs séances de motivation intense au téléphone, n'écoutant ni pressentiment ni fatigue, trop soucieuse pour ma part de voir Synchro en live, nous partons tous quatre en voiture. Il est deux heures du mat...
On suit le plan d'accès, direction Vèzes. Ca commence mal. Après avoir parcouru un bout d'A1 puis l'A104 d'un bout à l'autre sans trouver la sortie indiquée, nous improvisons à partir d'une carte. Première bourde. Nous nous retrouvons sur une grande nationale sur laquelle nous cherchons de nouveau la sortie indiquée sur le plan.
Inexistante. Deuxième bourde. Là, on commence à se dire qu'il y a de l'exagération dans l'air, et que la personne qui a fait le plan d'accès est soit légèrement simple (et c'est un euphémisme...), soit elle l'a fait exprès.
Nous voilà donc dans la nuit noire, sillonnant la campagne à l'aide d'une carte (sans carte, on pouvait aller se coucher, ce qu'on aurait d'ailleurs peut-être dû faire...), nous arrêtant dans les champs, à l'affût de bruit. Les heures passent. Les kms également. Ca pouffe à tout va dans la voiture...
Vers 5h du mat, je regarde ma jauge d'essence : réservoir vide. Archi vide. Panique : on va tomber en panne d'essence au milieu des champs... Les boules !!! Nous voilà donc sur une deuxième mission : trouver de l'essence. Après avoir fait trois supermarchés et interrogés deux pélos qui marchaient tranquillement dans la campagne, on finit par trouver un automate. C'était moins une : mon réservoir contient 55 litres, j'en ai mis 54.5 l!
Ceci fait, nous revenons à notre mission première : trouver la teuf. A cette heure avancée de la nuit, et après avoir déjà fait 200 kms, plus rien ne pouvait nous arrêter !

C'est tellement une blague qu'on en rigole. Nous continuons donc à tourner, rencontrons quelques personnes dans le même cas que nous, et finissons par apparemment trouver l'endroit où aurait dû se dérouler la fête, mais qui en fait n'a pas eû lieu.
Bravo et merci. C'est bien de débloquer les plans d'accès lorsqu'on n'est même pas sûr que la teuf aura lieu. Nous rentrâmes chez nous à 7 heures du mat, quatre heures et 300 kms plus tard, quelques peu énervés il faut l'avouer. Y croyez-vous ? Nous non.
Pompon final : j'appelle un des organisateurs dès le lundi matin pour avoir le fin mot de l'histoire, car nous n'étions pas sûr de l'aboutissement : n'avions-nous pas trouvé la teuf, ou n'avait-elle pas eû lieu ?
Ledit organisateur, qui devait être assez de mauvais poil d'avoir perdu plein d'argent, je le conçois, m'a tout de même pas mal époustouflée en m'expliquant qu'il n'en avait rien à foutre des ravers qui s'étaient perdus ou qui avaient passé 4 heures dans une voiture à faire 300 bornes, qu'il avait des problèmes de tunes bien plus importants, et qu'il fallait qu'il raccroche parce qu'il avait un double appel.
Effectivement, si les organisateurs n'en ont rien à foutre d'envoyer les gens en galère, il vaut mieux qu'ils cessent de faire des teufs parce qu'ils vont se faire lyncher. En tout cas, je commence à comprendre pourquoi les artistes étrangers ne veulent plus venir en France ...
Elo.

Trance Mix Move Culture

Le troisième Mix Move s'est tenu sur trois jours, du 18 au 20 octobre. Beaucoup de professionnels s'y étaient donnés rendez-vous. Notamment des labels, des fabricants de matériel (platines, synthés, informatique musicale, etc.), des institutions, des décorateurs, organisateurs de soirées et j'en passe. L'opportunité d'essayer le tout nouveau synthé machin, ou encore de rencontrer la SACEM en live. Et pourquoi pas, l'occasion pour Trance Culture de se faire mieux connaître.
Mais, pour cause de manque de moyens, il était difficile pour Trance Culture de participer à ce salon de la techno. Bien que certains de nos membres soient très enthousiasmés par ce projet, personne n'avait réussi à trouver le plan en or qui allait pouvoir assurer la présence de TC.
Lorsque soudain, au matin du troisième jour, apparut un Rackam (le bleu pour être précis), avec dans ses grandes poches, du son, une déco, et des bras pour installer et faire fonctionner tout ça. C'est-à-dire Man's & Co pour les psychédélic-platines, et Stéphane & Malicia pour la fluodéco. Une joyeuse équipe simple et efficace.
Il ne restait plus rien à faire qu'à installer la banderolle Trance Culture, photocopier suffisamment de tracts d'informations, et le tour était joué.
Merci à Rackam, Stef & Malicia, et Man's et ses frangins.

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